Une histoire de famille depuis 300 ans

Un lieu chargé d’histoire ​

Au cœur d’un riche terroir

Lieu chargé d’histoire, le château date du XIIème siècle mais de récentes découvertes de vestiges romains attestent que la vigne était déjà cultivée sur le domaine à l’époque gallo-romaine.

Ancien prieuré, il apparait rattaché à l’abbaye de Saint-Hilaire en 1120 sous le nom de « Villa Bracia » organisée autour d’un aqueduc et d’une chapelle – tous deux encore conservés aujourd’hui. Des moulins en amont au lieudit foulon et en aval au lieudit Maynard servaient à moudre le grain et à traiter la laine des moutons de la région.

Une glacière s’élève toujours à côté du château de Brasse : sous l’ancien régime et jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, les propriétaires y conservaient de la glace provenant des Pyrénées.

Une histoire de famille

Le seigneur Jacques Cassaigneau, Capitoul de Toulouse en 1722, acquiert le Château de Brasse le 17 juillet 1719 et complète son nom de famille en Cassaigneau de Brasse.

Des lors, d’illustres propriétaires se sont succédé à la tête du domaine tels que Jean-François, Adrien Cassagnau de Saint-Gervais, député, sous-préfet de l’Aude et magistrat au Tribunal de Cassation, l’ancêtre de la Cour de Cassation sous la Révolution. 

Aujourd’hui, Claude de Latude et son fils Jacques – la neuvième et dixième génération – ont repris le flambeau du domaine familial en impulsant leur propre dynamique. Sous leur direction, le domaine viticole s’est étendu pour passer de 37 à 63 hectares.

La production a par ailleurs connu une amélioration qualitative notable qui fut récompensée par le classement en sélection de nombreuses parcelles. 

1818

Éloge du domaine

Un livre fait référence en 1818 au domaine d’une manière élogieuse

« A deux kilomètres au sud-est de la ville et dans le même vallon se trouve le domaine de Brasse qui appartient à M. de Saint-Gervais, ancien sous-préfet de Limoux. La maison, décorée avec autant de goût que d’élégance, est baignée par la rivière d’Aude, ainsi que les jardins pittoresques et les vastes plantations qui les terminent. L’eau de cette rivière fait mouvoir plusieurs moulins à foulon qui sont placés dans l’habitation même. On y a établi de nombreux assortiments de mécanique pour la filature des laines. En face, sont des coteaux avec des vignes où le propriétaire recueille un des meilleurs vins du pays. »